L'Hiverrier - Terry Pratchett
4ème de couverture
Mon avis
Ah là, j'ai retrouvé le plaisir de Pratchett. Il y a Mémé, et même un peu Nounou à la fin, mais surtout Mémé, et quand il y a Mémé, souvent, moi, j'adore, car l'air de rien, ses répliques, c'est quelque chose qui est loin des phrases bateau au possible souvent présentes en fantasy.
Mémé, ce serait mon modèle si j'étais une sorcière (et ça l'est un peu quand même, même si en qualité de sorcière, je n'ai que le chat noir), et la jeune Tiphaine est plutôt pas mal, dans la même veine, en ado plutôt précoce et futée, brillante et géniale, qui n'a pas froid aux yeux (sans jeux de mots). Même les Nac Mac Feegle, ici, sont plutôt sympathiques.
Quant à l'histoire... oui, elle ne manque pas de fraîcheur, dans tous les sens du terme. Visuellement, elle nous plonge dans un monde incroyablement poétique (des roses de glace... j'étais conquise sur ce coup-là), que j'ai rarement trouvé dans les Annales du Disque-Monde. Une romance peu commune qui a sa mesure tragique à sa manière menée par un Hiverrier naïf et touchant.
Un Pratchett qui me fait renouer avec... Pratchett, en fait.
Pétales semés pour aller plus loin
- Se faire une partie du jeu "Disque Monde Ankh-Morpork", car oui, il existe un jeu de société sur l'univers des Annales du Disque-Monde !!!!
- Lire Ronde de nuit, le 28ème tome de la série, qui n'est pas le plus drôle, comme celui-ci, mais qui en a justement toute la beauté magistrale d'un Pratchett parfaitement réussi