Léviatemps - Maxime Chattam

30/10/2018

4ème de couverture

A trop désirer la mort, on y brûle son âme.
Paris, 1900.
Prisonnier de son succès, un écrivain décide de tout quitter pour entrer au plus profond de ses cauchemars, de ses abysses, explorer ce qu'il y a de pire en lui. Dans ce terreau de peurs se cache la matrice des monstres enfouis en chacun de nous.
Un Léviatemps d'ombres, un golem de violence.
Guy de Timée voulait déterrer la fange, il va rencontrer le Mal.
Des cercles ésotériques de la capitale aux démesures de l'Exposition universelle, le début du XXe siècle inspire à Maxime Chattam un thriller halluciné où les progrès de la science nourrissent la folie des âmes perdues en quête d'éternité.

Mon avis

Alors là, je vais me faire plaisir !!

Mais c'est quoi ce roman ??? Non mais sérieusement, ça se vend, ça a du succès, ça ??? Pour commencer, c'est mal écrit, il y a des tournures grammaticalement incorrectes et maladroites !! Ex : "Ses années de savate, il devait se rappeler tous les entraînements."​ C'est moche, mais moche, ça pique les yeux de lire un truc pareil ! Il manque au moins un mot, sinon plus ! Ce serait un premier roman, en auto-édition, bon, mais douzième roman et chez Albin Michel... j'ai pris un coup !!

Donc l'écriture : à revoir.

Le style : bateau. Franchement, je n'ai pas eu (oh non !) envie de relire une phrase en me disant "c'est tellement beau !"

Maintenant, passons au personnage : condescendant, pédant, ridicule, expert en graphologie (Seigneur, achevez-moi !) et en psychologie de comptoir (Seigneur, achevez-moi encore !! Non, achevez-le plutôt), il pue de suffisance, rien, absolument rien, n'a trouvé grâce à mes yeux.

Quant à l'histoire... c'est du grand n'importe quoi ! Il y avait du potentiel, ça se tient un temps à peu près (si on fait abstraction des analyses ridicules du héros) mais alors, à la fin... c'est l'apothéose du ridicule ! Après une surenchère de sang, de crimes, de trucs absolument dégoûtants qui font passer Jack l'Eventreur pour un agneau ou pas loin, on a une fin mais alors... Comme quoi, un roman policier fondé sur le macabre, le glauque, le franchement dégueulasse, disons-le, ça ne compense pas si l'intrigue est mal ficelée, le style (ah, le style... j'en pleurerais) nul à...

Bref, j'ai pas aimé. Du tout !

Pétales semés pour aller plus loin

  • Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, le terrifiant film "Le silence des agneaux". A défaut de Paris en 1900, on a une "profiler" psychologique mais c'est tellement bien joué...
  • Les polars de Claude Izner, moins glauques (pas très difficile) mais qui se déroulent à Paris à la Belle Epoque...

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