Tout cela je te le donnerai - Dolores Redondo

18/02/2019

4ème de couverture

Interrompu un matin dans l'écriture de son prochain roman, Manuel Ortigosa, auteur à succès, trouve deux policiers à sa porte. 
Cela aurait pu n'être qu'un banal et triste accident - une voiture qui, au petit jour, quitte la route de façon inexpliquée. Mais le mort, Álvaro Muñiz de Dávila, est le mari de Manuel, et le chef d'une prestigieuse dynastie patricienne de Galice. 
Dans ce bout du monde - sublime peut-être, mais aussi le plus archaïque de toute l'Espagne -commence alors pour Manuel un chemin de croix, au fil duquel il découvre qu'Álvaro n'était pas celui qu'il croyait. Accompagné par un garde civil à la retraite et par un ami d'enfance du défunt, il plonge dans les arcanes d'une aristocratie où la cupidité le dispute à l'arrogance. 
Il lui faudra toute sa ténacité pour affronter ces fantômes de secrets impunis, pour lutter contre ses propres démons, et apprendre qu'un rire d'enfant peut mener à la vérité aussi sûrement que l'amour.

Mon avis

Tout à fait par hasard, j'ai commencé au même moment Je te protègerai de Peter May.

Et vu le nombre de similitudes, je ne peux qu'être tentée de critiquer les deux en parallèle.

Tous deux ont des titres jolis qui font rêver les filles romantiques de mon espèce, tous les deux ont une belle couverture chacune dans leur style, tous les deux parlent de vieilles traditions, l'un pour l'Ecosse l'autre pour l'Espagne. L'histoire en elle-même débute par la mort tragique du mari du personnage central. Celui de Peter May est classé en polar, celui de Dolores Redondo non et pourtant, on pourrait presque inverser. Donc beaucoup de similitudes.

Le roman de Dolores Redondo est par contre beaucoup plus sombre, torturé, lourd. Excepté les passages où l'on vogue avec plaisir le long des vignes, au soleil, avec le héros, tout le reste est vraiment pesant. J'avoue avoir eu beaucoup de mal à le finir, pas seulement parce que le livre, en tant qu'objet, était lourd aussi. J'ai trouvé le style assez froid, le héros peu attachant, les autres personnages non plus, l'intrigue longue à se mettre en place. Et puis, le détail du gamin possédé par l'âme d'un mort, bon, je trouve ça moyen, le surnaturel vient comme un cheveu sur la soupe.

Donc un roman pas nul en soi mais un peu chiant à lire, je me suis traînée je dois bien le reconnaître. Et pourtant, j'aimais tellement l'objet, je voulais vraiment l'aimer, comme quoi, le psychologique ne peut pas tout...

Pétales semés pour aller plus loin

  • Et bien forcément, Je te protègerai de Peter May
  • Profiter du printemps qui se profile pour aller admirer des gardénias...
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