TOUS LES CALINS DU MONDE, de Manuela Monari & Evelyn Daviddi, éditions Rue du monde
Un bel album poétique qui dégage une grande douceur. Les câlins, outre celui annoncé par la couverture, sont des descriptions imagées de la nature : le vent embrasse les nuages, les branches câlinent les nids, etc. De sorte que l'album entier semble plutôt être un recueil de tableaux poétiques. Car, par sa forme, le texte se veut poésie. Sans chercher nécessairement la rime ni le respect d'un nombre de pieds particulier. Une poésie sans prétention donc. Mais joliment soulignée par des illustrations aux couleurs automnales très harmonieuses.
C'est beau, agréable, doux, savoureux. Mais un peu mielleux, un peu suave, trop sucré pour moi. Voilà peut-être un album limité quant à son lectorat et qui, s'il est parfait pour les enfants - je le lirai volontiers à mon fils quand il aura l'âge d'y être sensible -, est un peu trop gentil pour les adultes. Cette fois, c'est vraiment un album réservé à la jeunesse.
Petites cerises artistiques :
Quelques câlins dans l'art
La photo "Mother and child" d'Harry Whittier, XXème siècle
La sculpture "Maternité" de Le Pecq