Sadorski et l'ange du péché - Romain Slocombe

09/01/2019

4ème de couverture

Le pire des salauds, le meilleur des enquêteurs.
Paris, mars 1943. Une femme est arrêtée dans un bistrot du 10e arrondissement. Elle aurait franchi la ligne de démarcation munie de faux papiers, pour un trafic de métaux précieux. L'inspecteur principal adjoint Léon Sadorski voit dans cette enquête une parfaite occasion de s'enrichir. Mais il a d'autres soucis, notamment protéger Julie, la lycéenne juive réfugiée chez lui depuis la rafle du Vél'd'Hiv.
C'est alors qu'une affaire de lettre anonyme et d'adultère le conduit sur les plateaux du cinéma français de l'Occupation : parmi les jeunes actrices d'un drame tourné dans un couvent de dominicaines, l'inspecteur va rencontrer son " Ange du péché " et se transformer en criminel...

4ème de couverture

Le pire des salauds, le meilleur des enquêteurs.
Paris, mars 1943. Une femme est arrêtée dans un bistrot du 10e arrondissement. Elle aurait franchi la ligne de démarcation munie de faux papiers, pour un trafic de métaux précieux. L'inspecteur principal adjoint Léon Sadorski voit dans cette enquête une parfaite occasion de s'enrichir. Mais il a d'autres soucis, notamment protéger Julie, la lycéenne juive réfugiée chez lui depuis la rafle du Vél'd'Hiv.
C'est alors qu'une affaire de lettre anonyme et d'adultère le conduit sur les plateaux du cinéma français de l'Occupation : parmi les jeunes actrices d'un drame tourné dans un couvent de dominicaines, l'inspecteur va rencontrer son " Ange du péché " et se transformer en criminel...

Mon avis

Aussi étrange que cela puisse paraître vu le style de roman et son nombre de pages, mais je me suis vraiment, mais alors magistralement, ennuyée. La quatrième de couverture m'a fait l'effet d'une belle pub mensongère. Le fameux tournage n'arrive pas avant plus de la moitié du bouquin !!! Quant au trafic de métaux précieux, il passe très vite au second plan, sinon même en détail superflu.

J'ai vraiment déploré à la fois ce manque d'intrigue véritable, et la longueur, mais la longueur, de ce bouquin qui assomme avec toutes ses données historiques (en même temps, quand j'ai vu la bibliographie à la fin du livre, j'ai compris l'auteur). Et même pas de fin digne de ce nom pour qu'en le fermant, je puisse me dire "ah quand même, quelle claque" ! Non, je me suis plutôt dit "ouf, fini !". Mais "tout ça pour ça" aurait pu convenir aussi bien.

Même les personnages m'ont soulée. Alors bien sûr, le héros est tellement pourri qu'il peut difficilement être attachant, mais assez vite, j'ai saturé de ces personnages pourris, malsains, sadiques, commères, mesquins, pas un pour rattraper l'autre, mais malheureusement au point d'être "trop".

Et d'ailleurs, ça pourrait résumer ce roman : trop de pages, trop d'intrigues qui n'en sont pas assez, trop de personnages, trop de détails.

Dans le genre, même période, héros cynique, je préfère, et de très très loin, les Philip Kerr.

Pétales semés pour aller plus loin

  • Ben donc, les Philip Kerr, La Trilogie Berlinoise par exemple pour commencer
  • Les Bienveillantes - Jonathan Littell
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