Le violoniste - Mechtild Borrmann

25/10/2017

Résumé (4ème de couverture)

Moscou, 1948. Alors que le célèbre violoniste Ilia Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu'on lui reproche. Après des jours de privations, d'humiliations et d'interrogatoires, Ilia signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag. Sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert, le Kazakhstan. Et le violon de Grenko, d'une valeur inestimable, disparaît à jamais.

Deux générations plus tard, le petit-fils de Ilia, Sacha, se met en quête du stradivarius et découvre les heures les plus sombres de l'histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine.

Contexte historique

XXème siècle - URSS

Mon avis

Roman à trois voix qui démarre sur les chapeaux de roue, Le violoniste est davantage prenant pour son aspect historique que pour l'intrigue policière.

En effet, on suit les malheurs d'Ilia, incarcéré sans qu'il sache pourquoi, vivant un quotidien terriblement horrible, de sa prison au goulag ; mais aussi les malheurs de sa femme et leurs enfants, envoyés loin de leur monde, dans un univers tout aussi impitoyable. On ressent la douleur, l'horreur, toute la cruauté de ce régime. Il n'y a pas de mots finalement pour résumer tout cela. Juste l'incompréhension que des humains aient pu faire cela à d'autres humains. Et pour cela, je trouve le roman très juste, car il arrive à toucher sans tomber dans le larmoyant, il est vraiment très fort, et très beau.

En revanche l'intrigue... et bien la fin m'a déçue. Tout au long de l'histoire, j'ai trouvé que cela montait crescendo, et soudain, pouf, c'est fini. Sans que ce soit vraiment clair ni à la hauteur du reste. Il faut dire que malgré quelques années de russe, les prénoms/patronymes/noms n'aident pas non plus.

Ceci dit, l'aspect historique est tellement passionnant, le rythme soutenu, je n'ai pas décroché et je lirai certainement d'autres romans de cette auteure.

Pétales semés pour aller plus loin :

  • Écouter le concerto pour violon en ré majeur de Tchaïkovski, œuvre qui débute le roman, histoire de se mettre dans l'ambiance.
  • L'histoire de l'URSS de Sabine Dullin, petit livre clair et concis, lu dans le cadre de la licence d'Histoire.
  • Pour rester dans l'ambiance sombre et torturée de la Seconde Guerre Mondiale, La Trilogie Berlinoise de Philip Kerr.
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