Le parfum des fraises sauvages - Angela Thirkell

21/11/2018

4ème de couverture


Mary Preston, jolie jeune fille sans fortune, est invitée par sa tante Agnès à passer l'été dans sa splendide propriété familiale, au coeur de la campagne anglaise. À Rushwater House, la saison s'annonce pleine de surprises, de frivolités et d'insouciance. Mais le coeur de Mary sera mis à rude épreuve face au séduisant et séducteur David Leslie, l'artiste de la famille qui navigue entre Londres et Rushwater... Cependant, Agnès et
sa mère, la sémillante Lady Emily, espèrent persuader la jeune femme de faire un tout autre mariage, bien plus convenable.
Entre les balades au clair de lune dans les jardins resplendissants et le grand bal organisé à Rushwater, cet été comblera-t-il les espérances romantiques de Mary ?
Publié pour la première fois en 1934, Le parfum des fraises sauvages est une éblouissante comédie romantique, dont les personnages sont aussi farfelus qu'extrêmement attachants..

Mon avis

Au début, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. C'est un véritable tourbillon de personnages, qui évoluent autour de Lady Emily, la mère et grand-mère de la famille et qui a l'art de sauter du coq à l'âne. Du coup, c'est un peu difficile de suivre.

Et puis après finalement, j'ai été emportée par ce tourbillon, qui reflète justement l'esprit de cette famille, un peu absurde, complètement déjantée ! Ils sont touchants, et même si côtoyer de telles personnes aurait de quoi rendre fou, à la lecture, c'est juste un pur délice. Cela ferait un film incroyablement drôle.

L'histoire, sans receler de rebondissements étonnants ni s'achever par une fin surprenante, n'en est pas moins charmante.

Encore un de ces romans anglais que je vais finir par qualifier "les romans à scones". Une petite gourmandise qui fait passer un vrai bon moment, délicat et caustique. Un Orgueil et Préjugés qui se passerait dans les années 30, satire sociale qui dresse un portrait plus au vitriol qu'il n'y paraît envers ses contemporains.

Le seul bémol : l'introduction faite par Alexander McCall Smith, que j'ai trouvée plutôt prétentieuse et condescendante, et qui m'a assez choquée, car cet auteur, que j'ai lu et dont j'apprécie certains bouquins, n'est à mon sens pas "meilleur".

Pétales semés pour aller plus loin

  • ​La série burlesque adaptée d'Evelyn Waugh, "Decline and Fall", avec une galerie de personnages tous plus drôles les uns que les autres et une intrigue un peu absurde
  • Northanger Abbey de Jane Austen
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