La servante écarlate - Margaret Atwood
4ème de couverture
Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Mon avis
J'avais eu un énorme coup de cœur pour Captive (dont vous pouvez trouver la critique sur ce blog), et avec le succès retentissant de la série "La servante écarlate", je ne pouvais qu'être amenée à lire ce roman.
C'est un petit bouquin qui se lit vite, se dévore, ne se lâche pas. J'ai posé mes fesses dans le fauteuil, et je n'ai pas décollé jusqu'à l'avoir fini. N'ayant pas vu la série, je n'étais donc pas "spoilée" et très vite, j'ai voulu savoir comment tout cela allait bien pouvoir finir, d'autant que la 4ème est un peu mensongère.
L'héroïne est assez fade, dans le sens où elle est complètement soumise. Contrairement à certains romans ou films du même genre où le héros très vite se rebelle contre son monde, ici, elle se laisse vivre, même si certaines phrases permettent de se rendre compte qu'elle réfrène ses questionnements.
L'histoire en elle-même fait froid dans le dos, surtout quand on est une femme...
C'est un roman qui reste d'actualité à sa façon, qui continue de poser question.
Pour autant, j'avoue que j'avais préféré Captive mais là, c'était un coup de cœur véritable comme on en a rarement...
Pétales semés pour aller plus loin
- La série, forcément, que je vais un jour où l'autre regarder
- La nuit des temps - Barjavel