La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose - Diane Ducret

28/10/2018

4ème de couverture

La loi de Murphy n'est rien comparée à la loi d'Enaid : tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera plus mal encore qu'on aurait humainement pu le prévoir. Après avoir été quittée à Gdansk par téléphone, Enaid se rend à l'évidence : les fées qui se sont penchées sur son berceau ont dû s'emmêler les pinceaux. Comment expliquer, sinon, la sensation qu'elle a depuis l'enfance qu'il lui a toujours manqué quelqu'un ? Il y a de quoi se poser des questions quand les parents adoptifs sont en fait les grands-parents, que la mère est danseuse de nuit, que le père change de religion comme de famille, que les bunkers de l'ETA servent d'école buissonnière. Et que l'accident d'un instant devient la fracture de toute une vie? On peut se laisser choir ou faire le saut de l'ange. Être boiteux ou devenir un flamant rose. Sur ses jambes fragiles, tenir en équilibre avec grâce par le pouvoir de l'esprit, un humour décapant et le courage de rester soi.

Mon avis

Une fois ne sera pas coutume, me voilà bien déçue par un "best-seller", et le mot est faible.
D'abord, ça veut dire quoi, un roman autobiographique ???? Non mais, même le prénom, c'est celui de l'auteur à l'envers, donc pour faire ça, franchement, je me pose la question...
Cette considération mise à part, l'héroïne tient plus de l'autruche, surtout côté tête dans le sable. Enfin, l'héroïne/auteure. Qui parvient à se rendre parfaitement antipathique. Elle ne fait que se plaindre, alors que si je compare à ma vie, elle a eu de la chance, même si elle ne s'en rend pas compte. Combien de personnes se verraient offrir la location d'un studio à Paris pour des études qu'elle ne suit pas ? Ou pas trop, on ne sait jamais vraiment finalement. Elle s'en sort, mais quand, comment, et surtout avec quels sous... car on sait bien qu'elle se drogue, on sait bien qu'elle est abandonnée par papa/maman, mais en attendant, elle vie d'amour et d'eau fraîche malgré tout.
Alors bon, il y a des tournures de phrases sympas, mais voilà, c'est loin de me suffire. Il y manque la passion, la douleur, l'émotion, quoi. Ni larmes ni sourires, pas même un soupçon de frisson...
Etant donné sa façon d''écrire, je ne doute pas un seul instant qu'en revanche, elle soit une très bonne essayiste. Mais si on ne sait pas inventer une histoire, on n' écrit pas de roman. C' est tout.

Pétales semés pour aller plus loin

  • Et bien bizarrement, je conseillerais Avant toi de Jojo Moyes, car là, ça traite du handicap et ça vous dresse les poils entre deux hoquets de larmes
  • Rosa Candida d' Audur Ava Olafsdottir
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