La chorale des Dames de Chilbury - Jennyfer Ryan (II)
4ème de couverture
Alors que l'Angleterre entre dans la Seconde Guerre mondiale, la professeure de musique Primrose Trente, nouvellement arrivée à Chilbury, encourage les femmes du village à braver le décret du pasteur ordonnant la fermeture de la chorale de l'église en l'absence des hommes, et à continuer de chanter à leur place. La chorale des dames de Chilbury est née ! Elle est constituée d'un petit groupe hétéroclite : une veuve qui tremble pour son fils unique envoyé au front, la plus belle fille du village amoureuse d'un bad boy, sa petite sœur qui s'essaye à la politique sans rien y comprendre, une jeune réfugiée juive pleine de secrets et une sage-femme louche qui tente de fuir un passé sordide. Grâce au chant, chacune trouve la force de surmonter les difficultés quotidiennes et les horreurs de la guerre qui déchirent leurs vies.
Mon avis
Voilà un roman anglais charmant comme je les aime, idéal à lire avec un thé à proximité, à boire le petit doigt relevé (même s'il paraît qu'en fait, ce ne sont pas là de bonnes manières, au contraire) et des scones délicieusement fumants sur la soucoupe.
Sans que l'histoire ait un suspense haletant de ceux qui vous tiennent éveillés à 4h du mat', quand le réveil doit sonner à 6h et que vos dernières vacances remontent à beaucoup trop de semaines pour être honnêtes, cela reste une gentille histoire agréable, fraîche malgré le sujet, touchante, délicate, juste, pleine de sensibilité, d'humanité, d'humour, de larmes, de bassesse.
Cela m'a vraiment fait du bien de le lire, la psychologie des différents personnages m'a paru juste et intéressante, dans la mesure où selon le point de vue, un personnage semble attachant ou exaspérant. Si la fin ne surprend pas du tout, elle fait partie de ces fins qui vous satisfont, vous donnent le sourire et vous font refermer le livre de façon sereine et ravie.
En plus, ce roman m'a permis de découvrir (ou redécouvrir, quand on lit beaucoup, à force, on oublie...) la Seconde Guerre Mondiale du côté anglais, bien méconnu en France.
Bref, un bon roman qui a su me filer des frissons lors des passages chantés.
Pétales semés pour aller plus loin
- Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patate d'Annie Barrows. J'ai vu qu'il était mentionné sur la 4ème de couverture et effectivement, j'y ai pensé, même si cela fait assez longtemps que je l'ai lu pour ne pas pouvoir juger si l'un est meilleur que l'autre, si celui-ci est une copie du précédent
- Une famille délicieuse de Willa Marsh, qui fait partie de cette veine de romans anglais qui me font tout de suite penser aux tasses en porcelaine avec des petites fleurs roses et une assiette de scones, posées sur des napperons délicats
- La 4ème fait aussi mention du roman La dernière conquête du major Pettigrew, qui est effectivement un de ces romans délicieux, que l'on peut tout à fait lire