Comment braquer une banque sans perdre son dentier - Catharina Ingelman-Sundberg
4ème de couverture
Elles sont trois femmes et deux hommes : Märtha, Stina, Anna-Greta, le Génie, et le Râteau, chacun 80 ans au compteur. Ils chantent dans la même chorale et dépérissent dans la même maison de retraite à Stockholm. Nourriture insipide, traitement lamentable, restrictions constantes, pas étonnant que les résidents passent l'arme à gauche...
Ils ne vivront pas un jour de plus dans ce mouroir. Un brin rebelles et idéalistes, les cinq comparses décident de se lancer dans le grand banditisme. Avec leurs cheveux blancs et leurs déambulateurs, ils s'apprêtent à commettre le casse du siècle. Mais l'aventure s'emballe et rien ne va se passer comme prévu...Mon avis
Évidemment, un titre pareil, ça attire l’œil, ça titille la curiosité, ça motive le sourire.
Seulement voilà : cet humour particulier que l'on commence à connaître ces dernières années grâce à certains succès, une fois qu'on l'a lu, et bien comment dire... difficile d'en rire encore. On comprend vite le système, les rebondissements ne rebondissent plus vraiment, le comique de situation ne prend plus assez de cours...
Donc dans l'idée, pour quelqu'un qui n'a jamais lu ce type de roman, peut-être que oui, cela pourrait marcher. Mais dans mon cas, pas du tout, même avec un déambulateur ! L'idée était drôle, c'est vrai, mais voilà, ça ne prend plus.
Pétales semés pour aller plus loin
- Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, sans doute LE succès qui a fait découvrir ce genre et qui moi, m'avait fait rire (mais peut-être que si j'avais d'abord lu celui-ci avant le vieux, j'aurais pensé l'inverse)
- La douce empoisonneuse d'Arto Paasilinna